Raid hivernal en Laponie

Le 05.04.2017, par ReneD, 3 commentaires


 Ce raid, organisé par Odyssée Montagne (une agence de guides de haute montagne), avait pour but une reconnaissance de la traversée Est-Ouest du parc du Sarek. Partis de SaltoLuokta (au Nord ouest de Gallivare, au niveau du cercle polaire) en Suède, nous devions rejoindre la mer en Norvège au bout du Fjord qui mène à Bodo (à proximité des iles Lofoten).

 

La logistique (pas si simple…) avait été organisée par Sandrine (d’Odyssée). Nous étions 4 : Eric (de Nice), Danielle (de Montréal), Dominique (de Bordeaux ; une sœur de Sophie) et moi (de très loin le plus âgé). Notre guide, Enrico, correspondant d’Odyssée en Italie venait de Milan.

J’avais été plusieurs fois dans le grand nord en hiver (Spitzberg et Groenland) mais les paysages (Taïga et Toundra) sont très différents en Laponie.

Au programme, 10 jours en autonomie complète avec ascension de quelques sommets skiables. A cause des conditions météo très mauvaises (on ne saura pas si on a manqué de chance ou si c’est toujours comme cela) nous n’avons fait qu'un seul sommet.

Lundi 13 :  Chambéry-Genève en bus. A Genève, Sandrine me confie le sac des pulkas et celui avec les tentes, les réchauds et les lyophilisés. Puis avion pour Stockholm où je retrouve les autres puis pour Gallivare où nous arrivons vers 22h : une ville presque comme chez nous  mais… avec beaucoup de neige.

et il faut se nettoyer les pieds avant de rentrer dans une maison.

Mardi 14 : nous allons au super marché du coin pour acheter le complément de nourriture

et le matériel, non emporté de France, dont nous aurons besoin. On passe l’après midi à répartir la nourriture aussi astucieusement que possible dans les sacs.

et on visite, à l’office de tourisme, l’exposition sur le peuple Sami.

Mercedi 15 : départ de bonne heure pour prendre le bus vers SaltoLuokta (il n’y a qu’un bus par jour). La gare routière n’est pas loin de notre hôtel mais il ne faut pas moins de 3 aller-retour pour y transporter tous nos bagages.

Après 2 heures sur des routes la plupart du temps couvertes de neige, le bus nous dépose au milieu de nulle part : une moto neige nous attend pour nous amener au refuge de l’autre coté du lac.

 Le lac n’est pas assez gelé pour pouvoir traverser en ligne droite et nous devons faire un grand détour. Le vent est fort et, sur la moto neige, il ne fait pas très chaud.

Le site comprend un bâtiment central où nous mangerons et plein de petites cabanes. L’été c’est probablement un lieu de vacances fort agréable mais, aujourd’hui, il y a du vent et de la neige… Installation dans une cabane (notre dernière nuit confortable).

 

Promenade à pied dans les environs (en essayant de ne pas se perdre).

 Il y a même un sauna avec une grande baie vitrée donnant sur le lac.

Jeudi 16 : 2 motoneiges nous amènent au départ de notre périple et nous font ainsi gagner 2 jours de marche. Mais, sur la glace, l’une des motoneiges fait un magnifique tête à queue et les pilotes choisissent de changer d‘itinéraire. A un moment, l’une des motoneiges se plante dans la neige.

Et il faut toute l’expérience des pilotes pour réussir à se dégager. L’eau n’est pas loin sous la neige et, je m’enfonce : mes pieds seront mouillés pour le reste de la journée. Au bout de quelques heures, les motoneige s’en vont, nous installons le camp : c’est le début de notre randonnée.

Vendredi 17 : le lever est sonné par Enrico avec un "Buongiorno". Au début il nous faut environ 2 heures entre le Buongiorno et le moment où nous sommes prêts à partir. Avec un peu plus d’habitude,  1h30 deviendra suffisant. Il fait relativement beau et, pour la journée, nous n’avons essentiellement que du plat… mais valonné. Nous croisons quelques groupes de rennes.

La neige est peu épaisse et Enrico, qui fait la trace,  ne souffre pas trop. Installation du camp, dîner et dodo.

Samedi 18 : poursuite de notre traversée. Il fait encore raisonnablement beau ; le terrain est plus valonné.

Nous devons apprendre à dompter les pulkas qui, dans les descentes vont un peu n’importe où. Et quand la pulka veut passer d’un autre coté de l’arbre la chute est inévitable

Nous restons, à tort, dans le fond de la vallée alors que la cabane auprès de laquelle l’installation du camp est prévue, se trouve plus haut. Ceci nous impose un grand détour et  des montées (sans pulka, elles auraient été faciles mais avec pulka c’est plus compliqué).  Il y a déjà des gens dans la cabane et nous nous installons donc un peu plus loin.

Dimanche 19 : départ, sans les pulkas, vers 7h30 pour faire notre premier sommet skiable. 1000m de D+ dans des pentes pas très raides. Seule la fin l'est un peu plus.

et, il a des crevasses. Enrico et moi sommes reliés par une trentaine de mètres de corde tendue.

Enrico fait ce qu’il faut pour que le passage de la corniche ne soit pas trop dur pour nous  (à pied la montée, à ski à la descente).

Au sommet, il y a même un peu de soleil mais il ne fait pas chaud alors on redescend rapidement. Les pentes sommitales sont agréables à skier mais plus bas on se retrouve dans un jour blanc et on ne voit plus rien. Après midi dans le duvet à écouter de la musique ou à lire.

Lundi 20 : démontage du camp. Il fait nettement moins beau et on ne voit rien mais nous partons quand même.

Au bout d’un ¼ d’heure (a-t-on fait une boucle, sans s’en rendre compte ?) on est, à nouveau,  proche de la cabane. Vu les conditions météo, Enrico décide qu’il est plus raisonnable de passer la journée sur place. Dans la cabane on peut manger de manière plus confortable mais il n’est pas vraiment possible d‘y dormir

alors nous profitons d’une petite accalmie du vent pour installer les tentes. Le soir ce qui nous a semblé être un renard tourne autour du camp. Nous rangeons toute la nourriture dans la cabane.

Mardi 21 : il continue à faire beaucoup de vent et il ne serait pas possible de progresser alors nous restons sur place.

Mercredi 22 : il y a moins de vent mais nous sommes dans un jour blanc et on ne voit rien. A un moment, alors que nous pensons que la pente à notre droite est douce, il y a en fait, un mur de neige de 2 m de haut ; la pulka veut absolument y aller et nous entraîne : grosse chute pour tout le monde, heureusement sans casse. Ce sera notre plus longue traversée : nous avons marché environ 8h.

Le soir, à peine avons-nous rejoint nos tentes pour dormir, le vent se met à souffler très fort. Réveil à 1h30 du matin pour dégager la neige que le vent a mis sur les tentes.

Jeudi 23 : Les prévisions météo (Enrico a un téléphone satellite et Sandrine nous les indique) pour la journée sont très mauvaises mais meilleures pour le lendemain, alors nous décidons de rester sur place.

Vendredi 24 : L’idée de skier un autre sommet est vite oubliée et Enrico décide que nous ne pouvons pas continuer par le chemin prévu : outre la difficulté technique (la carte au 1/100.000 montre qu’il faut descendre un col avec des barres de rocher et cela n'a jamais été fait) mais, surtout, si les conditions météo nous obligent à ne pas bouger une journée, nous n’aurons pas le temps matériel de rejoindre la cote : avec les pulkas et sur un terrain facile on fait au grand maximum une vingtaine de kms dans la journée.

Samedi 25 : Il fait beau et cette journée sera la plus belle du raid. C’est certes assez plat mais le cadre est magnifique.

 

Nous  longeons une rivière pas gelée et nous arrivons à un espèce de refuge. Dominique, Daniele et Enrico décident d'y passer la nuit.

Eric et moi montons la tente (pour le dernier soir) mais nous dînons tous dans le refuge ce qui est quand même très confortable

Dimanche 26 : traversée du lac

La trace est bien balisée mais il ne faut pas trop en sortir car la glace n’est pas très épaisse

Bus de Ritsem à Gallivare… et transport des bagages jusqu'à l’hotel !

Lundi 27 : pour aller de Gallivare à  Bodo nous devions prendre un bus pour Kiruna (à une centaine de kms au nord) puis une autre bus jusqu'à Narvik (sur la cote norvégienne) puis un avion de Narvik à Bodo. Premier bus sans problème. Nous apprenons ¼ d’heure avant le départ du second que, suite aux mauvaises conditions météo, le bus est annulé mais qu’il y a un train pour Narvik. Nous y allons donc.

Vers 16h30 (alors que nous sommes à une cinquantaine de kms de Narvik), le train s’arrête. Un train venant de Narvik est en difficulté et nous empêche de passer. Notre locomotive va essayer de l’aider. Nous ne saurons pas ce qui s’est passé : le chef de train donne, toutes les heures environ, des explications en suédois et un résumé, beaucoup plus bref, en anglais. Quand la locomotive revient, la neige l’empêche de se raccrocher à nos wagons et il faut pelleter.

Une avalanche a bloqué un autre train dernière nous et nous ne pouvons donc plus ni aller à Narvik ni rentrer à Kiruna.

Vers 1h du matin, le chef de train prend la décision de nous évacuer. La neige tombe à l’horizontale, le vent est violent et les routes sont impraticables. C’est donc une chenillette (avec une remorque) qui vient nous chercher pour nous emmener (par groupe de 15) dans un hôtel très chic d’une station de ski à 6 ou 7 kms. Et c‘est vers 4h du matin que nous pouvons enfin dormir. Bien que longue cette évacuation s’est très bien déroulée : les suédois ont été très efficaces (ils ont du évacuer 3 trains !). Pas de bousculade, personne ne voulait sortir du train avant les autres, tout s’est passé dans le calme et la bonne humeur. Je n’ose pas  imaginer ce qui se serait passé si nous étions en France …

 

Nous devons  rejoindre Narvik pour pouvoir aller à Bodo. L’accueil de l’hôtel ne sait rien et nous invite à retourner à Kiruna, La compagnie des trains est absente. Nous finissons, vers 13h, par obtenir qu’un taxi vienne de Narvik pour nous chercher. La route a été suffisamment dégagée pour qu’une voiture passe et le chauffeur conduit, sur une route encore très glissante, avec une dextérité impressionnante.

Il nous amène à l’aéroport de Narvik : nous avons, bien sûr, loupé l’avion qui devait nous amener à Bodo mais il y en a un autre et nous arrivons à Bodo vers 17h. Ouf, le plus dur est passé et nous serons en France demain.

Mardi 28 : Danielle nous a quitté à Gallivare pour rejoindre Stocholm ; Dominique, Eric et Enrico partent tôt pour Oslo pour renter chez eux. Moi, je pars plus tard avec escale à Trondeim et Copenhague mais je dois convoyer 3 sacs (en plus de mon sac à dos) : mon sac de voyage (20 kgs), ma housse avec les skis (quelques kgs) et  le sac avec les pulkas (25 kgs) et j’avais 2 escales avant Genève. Pas de problèmes particuliers mais mon avion arrive à Genève avec 25 minutes de retard  et il ne me reste que moins de 30 minutes pour récupérer les bagages, laisser le sac de pulkas à Sandrine et trouver le bus qui me ramènera à Chambéry. Je ne vois pas Sandrine, j’arrive au bus environ 30 secondes avant son départ mais le chauffeur ne veut pas attendre. Comme je sais que Sandrine n’est pas loin et que le bus suivant est dans plus de 3 h, je laisse le sac de pulkas à terre et préviens, par tépléphone, Sandrine de ce que j’ai fait. Pendant que le bus roule déjà, je vois que Sandrine est là pour récupérer les pulkas. Ouf,  mais il me faudra du temps pour récupérer du stress…

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La Laponie s’étale sur 3 pays (Suède, Norvège et Finlande). Y vivent les Samis (ils préfèrent qu’on les appellent ansi, le mot lapon étant, chez eux, plutôt mal ressenti).  Traditionnellement, ils vivent de l’élevage des rennes mais les gens que nous avons rencontrés (à Gallivare, Kiruna, Narvik, Bodo, Ritsem, … ) vivent comme nous, font leurs courses dans des supermarchés comme nous, …

Le grand nord que j’avais vu au Spitzberg ou au Groenland était assez désertique. Ici, nous avons trouvé des immenses forêts de bouleaux (la taiga ?) et, plus bas en altitude, de pins

Plus haut dans la montagne, il reste des petits buissons (la toundra ?)

Nous avons 3 tentes : une pour Dominique et Danielle, une pour Eric et moi et la dernière pour Enrico. Pas de tente mess : trop lourd à porter et elle ne résiste pas à un grand vent.

Les pelles ne serviront pas pour dégager quelqu’un pris dans une avalanche mais elles sont fort utiles pour faire des murs pour protéger les tentes du vent. Enrico a cassé le manche de sa pelle. Nous n’en aurons donc désormais plus que 4. De même les piolets ne servent pas pour de l'alpinisme mais c’est le seul ancrage un peu sérieux pour les tentes.

Les repas seront un peu tous les mêmes :

  • petit déjeuner :  céréales et thé, café ou chocolat pris séparément dans chaque tente ;
  • déjeuner, pris dehors après avoir installé le camp, en général vers 15 ou 16h : pain, fromage et charcuterie.
  • diner : on commence vers 18h,  il suffit de faire fondre la neige pour avoir de l’eau bouillante : soupe, lyophilisé, compote et chocolat.

Aurores Boréales : pour en voir, il faut que, le soir, le ciel soit dégagé ; cela n’a jamais été le cas pour nous et nous n’en avons donc pas vues. Dommage car c’était la bonne saison pour en voir… mais j’en avais déjà vues au Groënland et on en voit de belles sur internet !

Dans ce pays, il y a de la neige partout et il n’est pas bon d’en entrer dans les maisons (ou, pour nous, dans la tente). Nous mettions, à l’entrée de la tente, une brosse qui permettait d’enlever le plus gros de la neige des chausures.

Quand on a besoin de faire pipi plusieurs fois par nuit, il n’est pas question de se rhabiller et sortir de la tente pour satisfaire ses besoins. La gourde à pipi permet de le faire, au chaud et sans presque sortir du duvet. Malheureusement la mienne s’est fendue  (probablement quand je me suis assis sur la pulka pour faire une descente version luge) et il a fallu utiliser un sac plastique pour consolider et éviter d‘en mettre partout dans la tente. Nous faisions chaque soir un coin « caca » mais faire ses besoins au grand air, quand le vent souffle n’a rien de très agréable…

Je n’ai pas de duvet pour du -30° alors j’avais pris mon meilleur duvet (confort à -12°) et je superposais avec un 2ème duvet. J’aurais pu avoir plus chaud la nuit mais je n’ai jamais eu vraiment froid. Il est arrivé 2 ou 3 fois que, préventivement, je garde la polaire pour dormir. La nuit, il faut mettre beaucoup de choses dans le duvet : tout ce qui est mouillé (chaussettes, gants, peaux,... ) et tout ce qui craint le froid (appareils électroniques,... )

Nous avions des harnais pour tirer la pulka. Mes hanches (en titane !) ne permettaient pas au harnais de tenir et j’ai donc du relier, avec des mousquetons, la pulka au sac à dos ; avantage : je tirais avec tout mon corps ; inconvénient, je devais garder le sac à dos… sur le dos.

Il n’a, bien sûr, pas été question de se laver : froid et manque d’eau suffisait à dissuader. Les lingettes (quand elles n’étaient pas gelées) permettaient de nettoyer l’essentiel et encore, pas tous les soirs. Il a même eu des soirs où le brossage des dents a été un peu  (volontairement ?) oublié.

Difficulté du ski :  la traversée a été essentiellement sur du plat,  légèrement vallonné. Pas difficile donc mais il faut avoir suffisamment la forme pour marcher (en tirant une pulka d’environ 35 kgs) pendant 6 ou 7 heures dans le froid. Il faisait froid, jamais de manière excessive mais quand on sortait de la tente sans gants il fallait vite les remettre. Le sommet que nous avons fait n’était pas techniquement difficile non plus et l’altitude était basse : la vallée était aux environ de 800m et notre sommet à 1800.

Quand on ne parle pas le suédois, il vaut mieux savoir parler anglais : dans ce pays, tous les gens que nous avons rencontrés parlaient anglais et, en général,… bien mieux que nous.

En cours de route nous avons plusieurs fois rencontrés des randonneurs (avec des peaux de phoque mais, quelques uns avec des skis nordiques) qui faisaient une partie de notre trajet mais dans l’autre sens. Nous avons aussi rencontré 2 personnes seules : il faut être solide dans sa tête pour faire ça !

Le grand nord a un coté fascinant. Si je n’étais pas aussi âgé, j’y retournerais probablement. On est dans un autre monde où la nécessité de faire attention à l'autre est quelquefois vitale (on l'oublie malheureusement en France).

Ce fut une belle aventure avec plusieurs moments qui resteront dans les annales.  Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas, ça en vaut la peine…


 

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