Puis, plus tard les encadrants nous invitent à grignoter un p’tit quelque chose, car on mangera après la descente un peu raide qui nous attend ; c’est un trajet alternatif à celui qu’on avait pré- visualisé, qui évite une montée et une redescente dans la combe située derrière.
Ouhla…! on ne nous a pas menti, vache c’est pentu le bazar ! Bon ça va, y a de la poudreuse, y a des arbres mais y a de la pente ! Bon là, on s’arrête de blablater et on se concentre un peu sur nos raquettes, Eleu a expérimenté que ça pouvait être glissant, et avec nos sacs à dos, ça peut être vite laborieux. Les encadrants nous accompagnent sur certains passages mal aisés, et sur un passage ils nous installent une main courante qui nous rassure et nous aide bien, on remercie aussi Germain qui a donné de sa personne. 
                                                              
Et puis plus bas, l’objectif est de rejoindre un chemin en contrebas. Petite interrogation sur la descente … euh bein ça sera le choix d'une descente en partie sur les fesses pour bon nombre d’entre nous ! On ne va pas se mentir, c’est l’aspect pratique et plutôt facile de la méthode (mais non moins éprouvant !) qui l’a remporté sur la grâce et l’élégance. Alors oui, il faut bien avouer qu’on a fait une descente façon sangliers ! Sacré chantier ! 

La p’tite pause est sacrément la bienvenue, on se remet de notre descente (on remet aussi les bonnets droits) mais on ne s’attarde pas, on repart en direction d’une cabanne qui pourra devenir notre QG pour la soirée et la nuit.

Adjugé, ça sera dans la 2ème cabane, au Pont de la Vieille Scie. On va essayer de se serrer pour que les 14 tiennent dedans, parce que si on peut éviter que certains dorment sous tente, vu les températures de la nuit, ça serait bien !!
                                    

Une petite équipe (Xavier, Tim, Romuald, Sophie) partent aussitôt chercher une marmite à la cabane suivante (environ 45 mn trajet aller), c’est bien qu’ils soient 4, la nuit s’apprête à tomber. Pendant ce temps, on prend possession du lieu, on récupère de l’eau dans le torrent, Bruno et André lancent le poêle, Geneviève chef d’orchestre des jet boil pour une session réhydratation.
                                                              

La team des 4 est de retour à la frontale, nous voilà tous dans la cabane où la soirée est agréable grâce à la chaleur du poêle, grâce aux linguine/ bolognaise cuisson au top de Florence et Geneviève, grâce aussi à des compagnons d’aventure bien sympas.
Bon, c’est pas tout ça, mais là, faut préparer le couchage ! Je vous passe les détails, mais en gros il a fallu faire un jeu de tétris, trouver de la place au sol, accrocher des sacs à dos en hauteur, se serrer, se mettre tête bêche, tout le monde est allongé, ouf !, c’était pas gagné.

                                            

« Bonjour, nous sommes le dimanche 22 janvier, il est 7h30, la température extérieure est de -19°, bon réveil à tous » Stéphanie fait " l’annonce réveil " du matin. La station météo apportée par André nous annonce un -5° dans la cabane, mais ça va. Et la séance pliage de duvet nous réchauffe !! Aller crac, on remballe, on s’habille, on prend le petit dej, on fait fondre de la neige pour remplir nos thermos et zou on repart, il est 9h30.
                        

On progresse dans la combe, le décor est magnifique, c’est calme, Eugénie en tête de la colonne nous mène jusqu’à la cabane suivante où on redépose le matériel emprunté la veille au soir.
                                                          

Puis, un p’tit point carte, points de vigilance, consignes et on se met en route pour attaquer la montée, rythme régulier, on arrive sur la crête vers midi, on découvre enfin le soleil, même voilé. On s’installe pour manger … bon, l’envie de sieste n’a pris personne vu qu’il faisait un p’tit -12 ° !
                                       

Avant de redescendre en direction de notre point de départ, Xavier nous enseigne les différentes qualités de neige et nous invite à sonder la neige, la profondeur, la qualité, les sensations quand on enfonce le bâton … mais en vrai ça caille tellement, qu’on est pressé de se remettre en marche.
A partir de là, ça sera que de la descente dans de la poudreuse, douce, légère, agréable … les sangliers sont de retour ! Alors si la descente est ludique avec cette poudreuse, les couisses ressentent un peu le travail une fois arrivés au parking !

                                                 

Merci au groupe, joyeux, bienveillant, solidaire…. et ce n’est pas rien. 
RDV en mars pour le 2nd WE du cycle.

Crédits photos : les participants et encadrants.