Le Club Alpin c'est pas le Club Med !
Le 17.10.2018, par PhilippeC, 16 commentaires
Ce matin, j'ai vu qu'il n'y avait pas grand chose de proposé cette semaine.
Alors, comme je sais que mes amis cafistes aiment les sorties en montagne (moi aussi d'ailleurs) et qu'il parait que je suis encadrant, je me suis dit qu'il fallait mettre des sorties à l'agenda.
Ben oui, le CAF ça marche comme ça...
Parce que... pas de proposition à l'agenda, pas de sortie et pas de sortie, pas de club ou du moins pas de raison qu'il existe.
Je disais donc que j'allais proposer une sortie. Je farfouille sur le Net en regardant différents sites de randonnées pour essayer de trouver un truc pas trop couru mais qui soit accessible quand même. Il faut que ce soit joli aussi; et puis pas trop loin pour ne pas faire trop de frais. L'idéal serait de faire une boucle.
Je finis par jeter mon dévolu sur un topo et je prépare la sortie :
- vérification sur la carte de l'itinéraire,
- choix du point de départ et éventuellement d'arrivée,
- trace GPS,
- Impression du topo et de la carte papier,
- rédaction du petit laïus de la sortie.
Cela m'a pris un peu de temps, un peu d'énergie et j'ai bloqué ma journée pour faire, ensemble, une belle balade.
En s'inscrivant à la sortie, on prend l'engagement (au moins moral) d'y participer. En se désinscrivant, on révoque cet engagement.
C'est facile, il n'y a qu'à cliquer !
A l'heure d'Internet tout est tellement simple derrière son ordinateur et on a tendance à l'oublier mais de l'autre côté de cette machine, il y a un être humain qui ne s'allume pas avec un bouton on/off.
Chaque adhérent de ce club magnifique qu'est le CAF doit en prendre conscience.
Le moindre des respects, lorsqu'on a l'intention de ne pas venir, consiste à envoyer un petit message (par mail, par sms ou par téléphone) à celui qui organise la sortie, que ce soit pour une raison valable ou pas, et, si possible, au plus tôt même quand celle-ci n'est pas complète.
Le Club Alpin Français ce n'est pas le Club Méditérranée !
A bientôt, en montagne ou ailleurs,
Philippe CHAMMAH
Image CC0
