En plein épisode de relance de l'hiver, Jean avait fait le bon choix d'un week end parfaitement ensoleillé. En d'autres lieux de Savoie, risque marqué d'avalanches. En Vanoise, juste un coup de blancheur et, aux Evettes, une curieuse dégringolade de nuages vaporeux déboulant des sommets comme une avalanche !

 Après un départ skis aux pieds directement du parking de l'Ecot, la montée au refuge fut une promenade de santé dans l'enthousiasme du soleil et de la neige retrouvés.

Ci dessous admiration du Mont Seti.

Après-midi au choix :

- propice aux discussions en tout genre

- contemplative devant un cirque qui n'en finit pas de dévoiler sa beauté

- éducative pour les amateurs de révisions de technique des nœuds ; merci Alain pour tes efforts patients et souriants de pédagogie...

 Le refuge était plein, sans eau courante, mais les gardiens aguerris ont parfaitement su faire place à chacun et régaler tous ces sportifs réunis dans une atmosphère chaleureuse.

7 h le lendemain : 12 randonneurs fin prêts, fidèles aux consignes du boss !

Après un démarrage en descente dans le froid, toute la troupe équipe ses skis et s'élance avec entrain sur le plan des Evettes.

Entrain malheureusement stoppé net dès les pemières foulées ; un mollet fragile ordonne brutalement à son propriétaire l'arrêt immédiat !

Aussitôt, un messager rapide  remonte au refuge pour demander le dépannage aérien  nécessaire tandis que les autres tournent en rond pour se réchauffer, se concertent, essaient de réconforter le malchanceux...

Dans l'attente, on s'organise au mieux selon l'évolution de la situation, dans la solidarité et grâce aux atouts de chacun : Jean improvise un cours d'orientation avec carte, GPS ou boussole , Agnès prend momentanément les rênes du sous-groupe qui commence très lentement la progression puis, dans une pente favorable, offre à la demande une leçon particulière de conversions à l'aval, tandis qu'Alain et Fan attendent auprès du blessé un hélicoptère qui viendra enfin le cueillir vers 10 h.

Vers midi, sous le col de la Disgrâce, le groupe se reconstitue à 11 randonneurs bien motivés pour continuer la sortie prévue.

Plus rien maintenant pour perturber le bonheur de franchir le glacier du Grand Méan dans la chaleur retrouvée et rallier le col du Grand Méan ( 3 214m ) dans un cadre panoramique à souhaits.

La descente prudente sur le glacier du Mulinet dans la même trace et à distance les uns des autres s'avère plus ou moins fatigante à cause d'une neige loin d'être facilement négociable.

S'ensuit heureusement une dernière partie nettement plus jouissive où chacun retrouve son plaisir d'enchaîner les virages avant de s'installer pour un  casse-croûte apprécié.

Bilan au parking ; retrouvailles avec le douzième larron qui a eu largement le temps de compter les maisons du joli hameau de l'Ecot et de ronger son frein musculaire, visages épanouis et bien bronzés de participants heureux aux batteries rechargées suite à leur séjour en montagne, prêts pour le pot final avec les remerciements aux dévoués encadrants.