Michele Saredo Parodi a accompagné 4 handis (Laurence, Laurent, Patrick et Donat) pour la journée du Grand Parcours du samedi 17 Janvier. Il en a fait le compte rendu ci-dessous.

Michele est d'origine italienne et a encore des petites difficultés avec le français écrit. Putôt  que de corriger son texte, j'ai préféré le laisser brut. Michele est un très bon skieur  : c'est lui qui, il y a deux ans,  avait pris la tête du groupe handicaf au grand parcours dans une descente en plein brouillard.

Merci Michele pour ton action auprès des handis. Je sais qu'ils t'apprécient beaucoup.

René

Après l’inscription, on a profité de bon the chaud au chiosk de CAF. Autour de nous, beaucoup de monde, des atelier pour fartage des skis, la section de secours en Montagne des Pompiers.

Dans ce moment, Laurent et Patrick ont trouvé une équipe pour faire ensemble le parcours perfectionnement. Ils sont bien parti et on les a vu au retour à la voiture, l’après-midi.

Donat, Laurence et moi, on a cherché, dans la zone de départ, un groupe encadré pour faire de l’initiation. On l’a trouvé tout de suite, avec Michel à la tète, de CAF de Chambéry. Un bonne group, dont 8 élevés et l’encadrant. Il y avait un qui venait depuis Lyon, trois jeunes de Grenoble, un ex encadrante du CAF, et nous les trois.

Au départ Michel a nous montré de petit astuce pour le réglage des chaussures : ouvert à la monté, bien serré à la descente. Après, on a testé les DVA, postions ‘émission’ et ‘réception’, un après les autres, ben éloignés. En fin  un peu de glisse sur la neige, et on est parti. Petits couvres grand rayon, et tout de suite les cauchemar du début : les conversions. Il faut retourner au temps de l’école primaire pour revenir à ces niveau de gym. Allez avec la pente, on sent que le moteur sont nos jambes. On attaque le bois, les arbres, le fouilles au sol, pas de problème pour nous. Voilà un petite rivière : il faut la passer sans mouiller les peux, sinon on aura des blocks sous le ski. Ça aussi, c’est un bel jeu de jambe. La pente se fait plus raide et nous avançons.   A l’écoute du estomac, on apprend que c’est l’heure de repas, Michel est d’accord et on s’arrête à l’abris d’une vielle maison pour les vaches l’été. Ça fait plaisir, la neige tombe tout le temps. C’est la descente juste après, un essaie avec les peux,  et on les enlève, c’est plus drôle.

Surprise, Michel sort les forfaits et transforme la sortie en ski alpin, et voilà on prend 2 remontées. Au sommet, deux du PGHM nous apprend de la technique du peltege (deux à ‘V’ et un autre au centre pour dégager la neige) et les consigne à tenir lors de l’arrive d’une hélicoptère de secours (un qui fasse de point fixe de référence pour le pilot, pas bouger de tout et se protéger les vois respiratoires).  

La descente est un plaisir, avec la poudreuse qui soutienne nos skis plein de joie.

Au retour à la maison, tout le monde est souriant !