9 h ce matin au départ de Beaune ; Grégory est délégué au contrôle DVA. Laissez-passer accordé pour les neuf aspirants aux 4 heures de montée dans ce joli coin de Maurienne que plusieurs découvrent.
Ciel bien dégagé et neige dure avec quelques absences qui nous contraignent à quelques contournements, et même un déchaussage.
L'arrivée aux chalets de la Buffaz libère enfin le panorama.
Après la petite croix (a-t-elle un nom ?), Dominique choisit de faire un point cartographique.
Chacun y va de sa suggestion :
-A mon avis, ce trait noir, c'est la ligne de pylones.
-Non, regarde, ici il y a ce relief et là, le ruisseau de Champieu...
Les plus modernes préfèrent consulter le GPS.
Quant à Laure, tout en admirant le paysage, elle tente vainement de neutraliser les effets d'une vilaine toux gênante avec une rasade de thé chaud.
Plus haut, un court raidillon en neige gelée va révéler les différents potentiels ; les uns ne se posent pas de questions et passent allègrement la difficulté, les autres esquissent des pas compliqués et finissent par déchausser et suivre les marches taillées par Dominique ou Jean.
Ensuite, l'ascension retrouve sa progression normale ; les yeux plus ou moins rivés sur les talons du précédent, on transpire sous le soleil généreux.
Au sommet, ni croix, ni cairn, mais de belles dalles sèches offrent une pause casse-croûte et contemplation parfaite.
La descente jusqu'aux chalets est globalement agréable à skier... à part, ici ou là un petit piège formé par les caprices du vent qui réserve une belle gamelle au skieur trop confiant.
La dernière partie dans la forêt s'apparente plutôt à une course d'obstacles dans laquelle les techniques diffèrent très sensiblement entre les pros du slalom aisé, le système débrouille chasse-neige et... la marche à pied !
Mais pour lever le verre à la santé de Dominique et Jean, bien installés dans un cadre très original chez Camille, plus de différences de style, accord sans failles !
