Quel casse-tête pour trouver de quoi satisfaire l'appétit de randonneurs impatients, en ces journées de météo perturbées avec risque d'avalanche marqué partout en Savoie ! 
Sylvaine a trouvé la solution ce samedi en optant pour un domaine libre de toute agitation à la Toussuire avec deux sommets successifs pour se dépenser à satiété : le Chaput puis le Grand Truc.



Après un coucou rapide à l'équipe de Xavier (au départ pour le Mont Falcon) réunie également à la Trousse, nous voilà tous les cinq aux Bottières découvrant un site habituellement réservé aux skieurs alpins.
Neige lourde et mouillée, juste gelée en surface, arbres totalement lessivés par les dernières pluies, température déjà plutôt douce pour l'heure.



Ciel uniformément couvert d'un voile rosé donnant une curieuse impression d'incertitude quant à la probabilité d'une éclaircie.



Sylvie, notre coencadrante du jour, fait le point sur l'itinéraire avec Sylvaine à la Lauzaz à 1840m.
Au sol, un reste de squelette pose question sur son origine.
Un chalet rend doucement l'âme et nous vaudra un peu plus tard un trait d'esprit subtil :
-C'est le chalet détruit à côté duquel on est passé tout à l'heure, dira l'un.
-Mais on n'a pas vu de maison avec des cochons ! rétorquera notre humoriste très en forme.
(Au cas où le jeu de mots vous aurait échappé, relire la pemière réplique en changeant l'orthographe)




Derrière nous, le soleil tente  de se frayer un passage derrière un nuage dont il ne fait plus doute qu'il arrive du Sahara.



Maxime exécute un pas de danse à notre arrivée au Chaput après trois heures de progression facile...



...surtout par ce moyen !



Premier dépeautage, on va maintenant tester un peu la glisse et reperdre un peu d'altitude pour s'orienter vers notre point haut du jour.



On peut même s'élancer en skating en empruntant au passage une piste de fond fraîchement damée.



Allez ! on remet les peaux, on quitte la veste, objectif : tout en haut du télésiège. Impression agréable de tranquillité dans un lieu qui devrait grouiller de vie en ce début de vacances de février !



Nécessité pour le traceur (avec alternance des volontaires, histoire de s'initier à ce plaisir) de faire LA trace qui zigzague correctement avec surtout le souci de ne prendre aucun risque au regard des pentes amont ; les exercices de recherche sous avalanche, on n'a aucune envie de les faire pour de vrai !



Une preuve de la présence du vent avec cet étendard victorieux au sommet du Grand Truc !



Grosses rafales, vue limitée, on prend juste le temps du dépeautage.



On ne fera pas d'envieux avec une belle démonstration de poudre ; on s'appliquera à choisir les passages suffisamment tassés par des damages antérieurs.



Un peu plus bas, un lieu parfait pour la pause restauration nous attend.



Juste avant de replonger vers les Bottières, le ciel nous accorde le spectacle inédit du Grand Truc déserté.



Parking en vue au-dessous, mais l'heure est aux exercices ; ce n'est pas gagné, car un vent d'hilarité a gagné les esprits suroxygénés...
Sonde sortie au chrono ; on ne dévoilera pas le classement, on retiendra juste le bon déroulement de l'action.



Sylvaine s'applique à diriger au mieux l'exercice de recherche, s'adaptant aux attentes de chaque participant(e).


 Et la méthode de déplacement du DVA en croix pour la dernière phase n'est pas si facile que cela à mettre en oeuvre !

Au débrief spontané sur le parking, à part la constatation que certains muscles avaient bien besoin d'entraînement, la satisfaction générale d'avoir pleinement profité d'un vaste domaine à qui silence moteurs et coup de sirocco avaient donné un aspect particulier.