week-end spéléo festif !!!

Le 06.11.2018, par JocelyneM, 1 commentaire

Voici le compte rendu du week-end réalisé par Chris. Merci à lui, également pour toute l'organisation que ces deux jours ont demandé. Tous les photographes ont bien travaillé.

Week-end spéléo festif

20/21 octobre 2018

Après 4 années d’absence, le we spéléo festif est de retour pour sa troisième édition. Nous avons changé de lieu d’hébergement passant d’Arith au Chatelard. Le concept improbable reste le même : proposer un lieu de retrouvaille pour assouvir notre penchant « grottesque » tout en partageant des moments de convivialité autour d’un bon repas. De quoi susciter des échanges, des idées, faire naitre de nouveaux projets ou tout simplement passer du bon temps. La date, elle aussi est décalée à dessein : elle nous permet d’avoir un camping presque pour nous tout seul. Malgré cette date tardive, nous avons eu la chance de bénéficier d’un magnifique été indien, avec il est vrai, un côté plus «canadien » la nuit ! Cette année, le we spéléo festif a été proposé, au-delà des spéléos savoyards, aux membres du Scass, club d’Annemasse (74) ainsi qu’aux membres du Sgcaf, club de Grenoble.
17 participants, 3 départements représentés et pas moins de 7 clubs (en comptant les multicartes) !

Nous nous sommes en effet tous retrouvés samedi au gouffre 222 désobstrué par les courageux membres de l’Asar, l’occasion de revoir des gens que l’on connait sans les voir souvent et de découvrir d’autres spéléos inconnus jusque-là.

Pour la majorité des participants, c’est la 1ère visite à cette cavité. « Vince », Didier et Olivier de l’Asar seront nos dévoués guides. La cavité débute par la redoutée « mine », succession de petites verticales en grande partie désobstruées, ou simplement élargies. Le travail considérable s’est étalé sur 10 ans : ça en fait des seaux, des gougeons, des planches, des barres de fer, sans parler des bouteilles de bière et de pastis qu’il a bien fallu avaler pour tenir le coup !

Tout le monde arrive à franchir ce sésame, y compris les plus gros baraqués. Au-delà, on rejoint une galerie en pente douce beaucoup plus confortables entrecoupée de petits rétrécissements ponctuels (nous sommes dans l’hauterivien). La progression est variée. Les concrétions sont peu nombreuses mais très étonnantes. La plupart d’entre nous faisons demi-tour au début de l’actif vers -150 car on veut garder de l’énergie pour demain et surtout ne pas se mettre en retard pour l’apéro de ce soir d’autant plus qu’avant de regagner la surface, certains vont visiter un bout de l’amont jusqu’à la « cascade des filles ». Les plus fringants ont malgré tout poussé une pointe jusqu’au fond (presque –300) guidé par Olivier. Le « temps passé sous terre » a tourné en moyenne autour des 7 h ! Mais que l’on soit descendu plus ou moins profond n’a pas d’importance.

De retour au camping, chacun donne un coup de main pour finaliser la préparation de la soirée : installation du tourne broche, allumage du feu, aide en cuisine. Heureusement qu’une bonne partie du repas a été préparée le vendredi : feuilleté au fromage chèvre et miel, salade de riz, taboulé, strudels pommes/poires et rhum... De quoi ravir tous les gosiers. En attendant que les gigots d’agneaux soient cuits, on patiente en prenant l’apéro autour du feu ou dans la salle commune à disposition. La soirée a été très conviviale et riche d’échanges. Certains ont tenu jusqu’à 2 h du matin avec le soutien d’une « poire » sortie de derrière les fagots, coiffant les fêtards d’une méchante « casquette » au réveil !

Un groupuscule d’enragés a malgré tout eu le courage de repartir en spéléo dimanche. Il faut dire que la sortie prévue était exceptionnelle, en l’occurrence, la visite de la salle Fitoja accompagnée par l’un des 2 découvreurs historiques : le très dévoué et vigoureux « craquette ».