Après le calage des disponibilités de chacun, de la météo bien sûr, des places de refuges, et aussi une fusion de sortie avec Philippe, nous voici cinq pour ce joli projet avec aussi Pierre, Alain et Daniel.
Départ tardif le mercredi de Chambéry pour une montée au refuge des Evettes dans l’après-midi.
Le temps est plutôt gris, les prévisions météo du soir faites par le gardien ne sont pas aussi bonnes que cela.
Retour d'Est annoncé dans la nuit jusqu'à 30 cm prévu et temps couvert en matinée avec amélioration progressive.
Nous échafaudons après la soupe un plan B ou C de repli. Une table de cinq Anglais doit aussi allez au sommet mais rejoindre en suite les Vincendières. Peut être aussi un autre groupe...
Dodo
Lever à 6h, temps gris, nous ne sommes pas pressés.
Départ à 7H30
Après avoir traversé la vaste zone plate des lacs, nous nous retrouvons rapidement seuls au pied de la première montée, rien n'est tracé.
Un groupe de 7 en formation évolue en bas, 2 autres font demi tour...
Je démarre un premier tiers de tracage, c'est plaqué par endroit, mode vigilance.
Nous rejoignons une zone de plat avant d'attaquer les S pour contourner les zones de séracs.
La course est lancée, le beau temps arrive, les plans B et C sont tombés aux oubliettes.
Pierre prend le relais.
Les 5 Anglais nous ont rejoints, toujours pas encordés et bien groupés, ils ne semblent pas désireux de vouloir tracer.
Après une pause de Pierre, nous leur proposons de prendre le relais, courtois ils acceptent et termineront de tracer le dernier tiers jusqu'à la selle.
Une fois les crampons aux pieds et les skis sur le sac, c'est parti pour l’arête.
Par endroit la neige a bien recouvert le passage et la trace est assez pénible à pied, mais nous nous laissons porter par l'ambiance et le paysage grandiose.
Picnic au sommet.
Le relais est exigu, plutôt mono place, petit rappel de 20 métres et nous voici en bas.
Le reste, un peu d'itinéraire pour ne pas se tromper de vallon avec quelques pas de canard à partir du col du grand fond pour basculer dans le glacier supérieur du Vallonnet.
Ensuite c'est dans l'axe il suffit de suivre.
Poudre sur toute la descente, magique...
Mais il faut encore des cuisses pour bien l'apprécier, Philippe à son habitude en mode fusée sera imbattable au chrono.
Couloir du bas bien rempli, passe sans problème, quelques boules dures de vieilles coulées mais il reste de la place.
Quelques chutes, philippe en mode fusée avec percussion de boulettes dure cela ne pardonne pas.
Alain presque arrivé à la jonction des pistes de Bonneval nous montre l'utilité du casque avec une empreinte d'une chute frontale impréssionnante.
Les pistes de Bonneval avec le parcours lutin pour terminer, what else?
Si une bière à Bonneval hôtel des Evettes bien sûr!
Cette traversée avec de telles conditions, nous ne sommes pas prêt de l'oublier.
