Les sorties CAF reprennent pour le plaisir de tout(e)s, et c’est avec plaisir que nous prenons le départ dans le mini bus du club en direction d’Aiguebellette, en Haute Savoie.
Non, pas Aiguebelle en Savoie à l’entrée de la Maurienne, ni Aiguebellette (le Lac) après le Col de l’Epine, enfin il fallait savoir parce que notre chauffeur et son co-pilote auront quand même besoin des compétences reste du groupe pour rallier le bon parking !
Arrivés au parking, il règne un bon -10°c !!
Ça va pincer.. et bien non, pas tant que cela, il faut dire que le début de la balade commence par la montée (à vrai dire, c’est assez rare que ce soit l’inverse !).
Une trace bien marquée à travers la forêt nous laisse apercevoir de loin les Tours Saint Jacques… objectif final de notre balade.
La forêt est magnifique avec ses arbres chargés de neige et de cristaux de glace, les photographes s’en donnent à cœur de joie, mais l’exercice est difficile : il n’est pas évident de faire ressortir du blanc sur du blanc.
Nous passons au mont Durant avant de rejoindre les chalets du Gruffy après une longue montée sous les arbres chargés de neige, puis traversons le domaine skiable du Semnoz fréquenté par de rares skieurs de fond. Les remontées mécaniques à l’arrêt tout comme les panneaux indicateurs, tous recouverts de givre.
Sur ce plateau glacé le froid qui nous assaille et du coup, les vêtements chauds ressortent du sac… et il est aussi l’heure de manger un bout. Les bancs des chalets de Leschaux sont investis pour la pause déjeuner, et sitôt avoir repris des forces, nous attaquons la seconde partie de la balade, après la montée au Crêt de l’Aigle.
Tristan, notre aspirant guide, s ‘avère être un excellent orienteur. Il a le mérite de ne pas s’égarer dans les méandres de ce parcours d’aventure entre bois, pistes de ski de fond et avec un soleil capricieux qui se cache parfois sous des écharpes de brume.
La descente se fait en mode « dré dans l’pentu » sur une neige bien légère, parfois légèrement croutée, ça glisse, c’est super agréable même si ça se termine souvent … sur le postérieur, bien pratique en l’occurrence pour amortir la chute.
Nous quittons une zone dégagée pour entrer dans le torrent enneigé qui marque la limite forestière communale à la recherche du meilleur chemin en louvoyant au travers des arbres tombés en travers du ruisseau. Il n’y a que les raquettes qui permettent d’évoluer dans ce terrain d’aventure, infranchissable en ski de randonnée ou en pleine végétation l’été.
Par contre arrivés au niveau des Granges du Perchet cela se corse un peu, la pente devient plus raide, Tristan nous fait quitter le ruisseau.
Au fur et à mesure que nous approchons des Tours Saint Jacques le parcours se complique. Au GPS il ne reste que 200 mètres à vol d’oiseau, nous sommes près du but mais hélas un énorme trou nous barre la route dans ce fouillis végétal. Pourtant la
carte IGN n’indiquait pas de barre rocheuse à cet endroit. Du coup nous sommes obligés de rebrousser chemin. Il est tard, la fatigue commence à se faire sentir et nous rentrons donc au parking. Sans regrets.
Nous aurons parcouru 15 km pour environ 1250 m de dénivelé.
Il restera le souvenir d’une bien belle balade conduite avec main de maitre par notre guide du jour, sortie concoctée par Xavier dont on sait qu’il aime innover dans des parcours qui n’existent pas encore, mais pourquoi pas un jour, sur les cartes IGN
Voici les heureux (enfin j’espère) protagonistes de cette sortie :
Bernard, Catherine, Francis, Karine, Tristan et Xavier.
Merci encore à Tristan de nous avoir guidé, et à Xavier d’avoir inventé ce parcours original !
