Pointe Emy, 100% réussie !

Le 24.01.2019, par MariejoE, 5 commentaires

Dix participants, le sourire aux lèvres pour quitter la grisaille de la Combe chambérienne afin de rejoindre Albanne en Maurienne, point de départ de notre randonnée, déjà baigné de soleil à 9h 30, heure du démarrage.

Pas de problème de matériel. Personne n'a rien oublié !

C'est Sylvie P qui s'essayera au rôle d'encadrant sous la surveillance bienveillante de Philippe C.

Très vite, Albanne s'éloigne et offre sa carte postale de village blotti sous son clocher au pied des montagnes.

A nous les champs de neige ! Bleu, blanc, soleil, le plaisir est complet... au fur et à mesure que l'on s'éloigne des pistes de la station pour gagner les grands espaces vierges de civilisation.

Tiens, qui croyait encadrer se retrouve encadré de près
par nos deux Sylvie !!!

Malgré (je devrais dire grâce à...) un BERA très rassurant, on prend le temps d'une petite révision d'estimation du degré de pente.

Pointe Emy en vue ! Regain de vigueur pour avancer.

L'itinéraire de la dernière partie suit, par moment, un tracé raide. Alors les petites pauses pour admirer le panorama permettent de reprendre le souffle.
Les aiguilles d'Arves se profilent dans toute leur élégance.

Pour les 50 derniers mètres deux options au choix : 3 ont terminé skis aux pieds, 7 les ont posés à l'endroit choisi pour le pique-nique et ont fini sagement l'arête à pieds.
Et nous voilà au sommet avec une vue à 360°
comme on ne s'en lasse pas !!!

Skieurs et marcheurs se retrouvent quelques mètres plus bas pour un casse-croûte bienvenu. Il est 13h passées et on a l'estomac dans les talons. Après le dépeautage, on profite, installés bien confortablement, du bonheur de se nourrir les yeux autant que le ventre.

La descente reste le dessert le plus délicieux.
Sur 600m de dénivelé, la neige poudreuse et légère nous convaincrait presque que nous sommes les dieux de la godille...

Mais dans la dernière partie, les dieux tombent sur la tête...pardon... sur les arbres qui ayant une fâcheuse tendance à traverser notre parcours nous ramènent à davantage de modestie. Les courbes sont nettement moins fluides. Le style devient quelque peu désordonné...