Roche Plane ludique, pédagogique et panoramique
Les vacanciers ne sont pas encore réveillés quand Arêches accueille les neuf randonneurs dans le froid vif, ce lundi 6 février.
Tous pressés de passer de l’ombre à la lumière après le double test des DVA. 
Très vite, les premiers rayons du soleil éclairent la neige rare et encore bien dure. Mais les alpages jusqu’aux Maisonnettes offrent une pente douce, idéale pour se mettre en jambes. Plaisir des yeux, dans ce Beaufortain si préservé, dont on devine déjà les premiers sommets.
Pause
Ampoules en compeedage : le Grand Mont en fond
Brèche de Parozan et Pierra Menta pointent enfin...
L’échauffement terminé, il est temps de réviser ses conversions. Premières hésitations, premières maladresses vite corrigées par François en serre-fil. Valérie, en tête, veille à réduire l’allure.
Les plus à l’aise en profitent pour souffler et admirer le paysage ; les autres profitent des conseils de François, dont ils mesurent la patience et le sens pédagogique : « C’est normal, on est là pour ça ! » Tandis que Valérie, tout aussi attentive, règle le rythme de la progression en corrigeant de son oeil arrière un skieur trop penché en avant ou une longueur de bâtons mal réglée.
Un joli tour à travers bois jusqu’au Clou histoire de changer de décor et d’apprécier le replat du Lac Couvert avant d’attaquer des pentes plus raides. 
Légette et Mirantin une prochaine fois...
RochePlane nous tend les bras.
Les conversions s’enchaînent, avec appréhension pour les moins entraînés. Mais Valérie et François redoublent d’attention, alors que la dernière montée prend des allures alpines. Les plateformes pour les conversions étant de plus en plus réduites, Certains préfèrent atteindre le sommet à pieds.
Roche Plane...drôle de nom pour une cime aussi penchée ; un promontoire aux airs de haute montagne.
Altitude 2166 mètres, et 1086 mètres de dénivelée parcourue. Pas un souffle de vent et une douceur printanière.
C’est l’heure du pique-nique tant attendu.
Avec une vue panoramique qui fait oublier la fatigue et les petits coups de chaud dans les parties plus raides. Valérie savoure. « Vous voyez pourquoi je ne m’en lasse pas. »
François se souvient de sa première vraie randonnée quand il venait de s’inscrire au CAF de Chambéry. « C’était justement Roche Plane. Je ne faisais pas le fier ! »
Neuf au sommet, c’est bien, il reste à descendre. 
Ce sera la bonne surprise de la journée. La neige gelée s’est transformée sous la chaleur. Il reste même quelques passages en poudreuse.
On travaille le dérapage et les virages serrés dans un slalom entre les arcosses.
Les uns jouent au chamois, les autres puisent dans leurs dernières réserves.
Accueil charmant et toujours aussi gourmand à l’hôtel du Grand Mont de Beaufort : commandes de citrons chauds, bières et chocolats et... le Saint Genis nous est offert !
Les avis sont unanimes pour le debriefing : Roche Plane a beau être une rando classique, elle est aussi variée que ludique, pédagogique et panoramique.
Partagée dans un esprit auquel Valérie est attachée : « Regardez autour de la table : la parité est respectée et les âges sont très variés. »
Merci à Jacques Leleu pour la Rédaction
Meci à Jacques Leleu et Maie-Jo Epchtein pour les photos
Bravos à tou(te)s, en particuliers aux Débutants !
