Visite à la grotte de Prérouge avec l'EDSC73
Le 18.02.2022, par LaurentB

On se trouve rapidement "dans l'ambiance" avec une galerie en forme d'amande que l'on parcourt courbé en deux, jusqu'au lac des touristes, premier point-clé de la visite (il se remplit en cas de crue, empêchant d'accéder à la suite de la cavité).

On se baisse ensuite pour progresser dans une galerie d'environ 1 m de diamètre remontante, qui nous mène au second passage clé au nom évocateur : les baignoires qui puent.

Il s'agit d'un conduit plus large que haut dont le fond est occupé par 2 flaques d'eau stagnante. En général, les premiers à y passer vident considérablement lesdites baignoires. Aujourd'hui, c'est Rémy et Laurent qui s'y collent.
Chacun, ensuite, négocie le passage au mieux. Qui sur le dos, ou en appui sur les coudes et les genoux, en essayant de viser au plus large afin de ne pas finir trempé. Bon an, mal an, tout le monde arrive de l'autre coté plutôt sec :-)

On débouche ensuite sur la "traversée des grandes marmites" que l'on peut franchir en main-courante rive gauche ou en opposition pour les plus grands ou les plus téméraires...


Ce passage franchi, on arrive en courbant le dos à la galerie Christian Dodelin, vaste et accueillante. On laisse les sacs avec le pique-nique, puis on continue la progression en direction du siphon du Vilebrequin à travers de grandes galeries au sol couvert de galets de granit, vestiges des précédentes glaciations.

Pendant que le groupe repart explorer la galerie en direction de la grande diaclase et de la galerie des sables roulés, qu'ils atteignent en descendant le puits de l'attente, Laurent va changer la corde de la main-courante des grandes marmites qui est très abimée.

On repart ensuite en direction des grandes marmites, que l'on franchit à nouveau. Au plan incliné, certains décident de descendre tout en bas pour passer dans les galeries inférieures (bain assuré, mais on sera vite sortis) et tout le monde se retrouve à la sortie du soupirail, à coté des baignoires.

On les passe rapidement, elles se sont bien vidées par rapport à ce matin. La sortie est ensuite bien vite rejointe. Tout le monde est dehors après 6h passées sous terre et avec un grand sourire scotché sur le visage.
Crédit photos : Laurent Benoist, Sébastien Brackmann et Jocelyne Marchesin.