150 ans du CAF : l'école d'av en raid à ski en mobilité douce dans l'Oberland

Le 06.05.2024, par NadineB, 4 commentaires


C'est le temps fort du projet 2024 "au fil des états de l'eau" de l'école d'av :  un raid à ski de 8 jours en Oberland en éco-mobilité version suisse, donc douce ! 

En résumé : que du bonheur, malgré une météo capricieuse !

On vous raconte tout (ou presque) !

C'est quoi ce projet ?

Petit rappel pour les ours à peine sortis de l'hibernation qui auraient loupé les grandes infos de l'hiver :

Pour les 150 ans des clubs alpins, les jeunes de l'école d'av du CAF de chambéry se sont engagés dans le projet "Au fil des états de l'eau" pour lequel ils.elles ont remporté le défi des Piolets Jeunes de la FFCAM en février dernier, et étaient invités à témoigner lors des tables rondes de la fête anniversaire de la FFCAM à Chambéry le 6 avril.
 
Centré sur la ressource en eau en montagne et l’expérimentation de déplacements bas carbone, le temps fort de ce projet est un raid en Suisse sur les plus grands glaciers des Alpes (avant qu'ils ne disparaissent ...) pour faire l'expérience de la mobilité douce du 13 au 20 avril avec 12 jeunes de 13 à 17 ans, 2 guides et 4 encadrant.e.s, en itinérance de Münster à Blatten.

Un autre aspect du projet est  "apprendre à communiquer" : chacun.e des jeunes a donc fait le compte-rendu personnel d'une journée ou d'un thème (éventuellement complété par quelques informations en bleu).

Le raid

Jour 1: Sophie



Rendez-vous pour le départ du raid à la gare de Chambéry à 7h20. Malgré la fatigue (car nous nous sommes levés un peu tôt ) nous primes le train avec beaucoup d'entrain !


Après le premier arrêt à Genève puis à Münster VS nous avons commencé la montée avec les skis sur le dos par manque de neige.





Après 500 m de dénivelé positif on a mis les skis aux pieds et on a continué jusqu'au refuge non gardé de Galmihornhütte (2113m d'altitude).



Arrivé en haut (avec 740 m de dénivelés positif dans les pattes), petit moment de frayeur car impossible de trouver les clés. Heureusement grâce à l'ingéniosité de Rosy et de Jérôme (on les remercie) nous avons pu trouver les clés cachées dans les toilettes.

Le soir après un bon repas, nous sommes allés nous coucher tôt pour se préparer pour la longue journée du lendemain ...


Les refuges suisses (cabane ou hütte) sont chers mais en général très accueillants, très propres et confortables, même en hiver : l'électricité solaire toujours (pratique pour recharger les téléphones), l'eau de fonte souvent (toilettes sèches à l'intérieur, mais pas de douche), et le wifi gratuit parfois. A Galmihornhütte, il y a une source à l'extérieur et même l'aspirateur !


Jour 2 : Louis

Le dimanche matin, après un petit déjeuner à Galmihornhutte, nous sommes partis à ski en direction du col du Chastellicke (2659m), nous avons continué vers le col entre l’Heji Zwatchte et le Grauhorn vers 2009m.






Nous avons enlevé les peaux puis nous sommes descendus jusqu’au Minstigergletscher par une pente de poudreuse assez raide. Après un pique-nique sur le replat du glacier, avec une très forte chaleur, nous avons franchi le col de Galmilicke (3293m) par un petit couloir de neige et un rappel de l’autre coté.





Une descente suivie sur le Galmigletscher par une chaleur atroce dans de la neige fondue, à se mettre de la neige dans les habits ! Nous avons repeauté jusqu’au col Oberaarjoch, puis après avoir caché les skis en bas du refuge, nous avons gravi un chemin à flanc de falaise et une échelle, pour arriver enfin à l’Oberaarjochhutte en fin d’après midi.

Cherche le refuge dans la paroi !


Durant un magnifique coucher de soleil, nous avons pu nous laver avec de l’eau gelée.



Durant le repas, les deux escrocs de gardiennes nous ont servi de l’horrible eau au barbecue à 12 francs suisses le litre !

"L'eau au barbecue" est  le nom donné par les jeunes à l'eau de fonte filtrée à l'étrange goût de fumée et facturée comme de l'eau minérale en bouteille :((


Jour 3 : Hélio

En raison du mauvais temps annoncé dans l'Oberland, nous avons décidé de partir directement de l'Oberaajochütte à la Konkordiahütte, en sautant ainsi une deuxième nuit à l'Oberaajochütte et une nuit a la Finsterhaaronhütte pour éviter la partie orageuse de l'Oberland. Levés à 5h30 pour un départ à 7h, nous sommes partis en direction du bas du glacier Galmigletscher vers le Finsterhaaron.



Nous avons descendu la rive gauche du glacier pour éviter la partie crevassée de la rive droite du glacier. Arrivés sur le glacier Fiesherglestcher, nous avons pu contempler la splendeur du Finsterhaaron culminant à 4274 metres d'altitude. Nous avons longé le glacier rive droite jusqu'à apercevoir la Finsterhaaronhütte sur la rive droite du glacier.



Nous avons grimpé jusqu'au col de Grünhornlüke à 3273 mètres, puis nous avons descendu un autre glacier (le Gruneggfirn) pour arriver au pied d'un escalier interminable menant à Konkordiahütte.





Coucher de soleil sur l'immense glacier d'Aletsch vu de la terrasse de Konkordiahütte


Un groupe de jeunes en refuge, ça fait baisser la moyenne d'âge des hôtes et ça ne passe pas inaperçu : un dortoir d'ado, c'est une chambre d'ado puissance 12 (y compris désordre, odeur, niveau sonore)! Mais les gardien.ne.s de refuge et les autres groupes (espagnols, canadiens, islandais, etc.) se sont montrés admiratifs de cette joyeuse bande qui sortait tous les jours malgré la tempête !

Jour 4 : Nathanaël

Pour la journée de mardi, nous sommes partis le matin du refuge de Konkordiahütte. La motivation au départ était faible car il y avait beaucoup de vent, il neigeait un peu et il faisait très froid, mais dès qu'on a commencé à s'activer tout le monde allait mieux. On a commencé la journée par la descente des escaliers, avec le vide à nos pieds il fallait bien être réveillé !

Oui oui, la photo est à l'endroit !

Ensuite, nous avons fait pendant 4.5 kilomètres du plat sur le glacier, pour rejoindre une crevasse où faire des manips. On se gelait tous un peu à cause du vent qui fouettait nos visages.



Finalement, bien arrivé à une crevasse qui nous semblait adaptée, on a fait des exercices de mouflage en servant tour à tour de victime ou de sauveteur, et des remontées sur corde fixe.





Ensuite nous avons mangé tous ensemble à côté de la crevasse et après ce repas deux groupes se sont formés. Un groupe majoritaire qui rentrait au refuge (à cause du froid) et un autre qui continuait à monter et qui comportait Florian, Seb et Rosy, et quatre jeunes.
Malheureusement, au bout de 650 mètres de dénivelé, à cause de la très faible visibilité et du mauvais temps, le col a dû être abandonné. Le début de la redescente du col s'est faite encordée, ce qui était assez difficile, puis nous avons pu enlever la corde plus bas, lorsque l'on voyait mieux.


Après la descente du col, nous avons dû faire le retour sur le plat, comme l'autre groupe quelques heures plus tôt. On est donc rentré à coup de poussées de bâton, pour arriver à l'heure du repas (18 heures). 



On est ensuite arrivé en bas du refuge où on a déposé les skis, puis on a dû faire la montée sur les escaliers (elle paraît interminable), et on est arrivé à temps pour la soupe !!
 

Dans ce refuge tout confort, les repas sont copieux, variés et le rab est servi à volonté : appréciable quand on doit nourrir une bande toujours affamée !


Jour 5 : Elliot

Mercredi matin, comme la météo était mauvaise, nous n’avons pas pu quitter le refuge de Konkordiahütte pour une autre cabane. Après le petit-déjeuner, nous avons révisé les manips de corde comme le mariner double ou la remontée sur corde à l’intérieur.


Ensuite, nous sommes allés les pratiquer en condition réelle en contrebas de l’interminable escalier du refuge.




Comme il faisait excessivement froid à cause du vent (ressenti -10°C), nous sommes remontés rapidement nous mettre à l’abri. Après une pause pique-nique, nous avons étudié comment utiliser une carte en se servant des azimuts pour créer un itinéraire et nous l’avons appliqué pour définir le cheminement du lendemain pour rejoindre la cabane suivante, Hollandiahütte.



Et on s'est reposé, on a mangé des röstis, joué aux cartes



Jour 6 : Emerick

Ce jeudi, nous sommes enfin partis de Konkordiahütte après 3 jours dans ce refuge. Cette journée ne partait pas très bien niveau météo, mais le temps s’est découvert assez rapidement. 



Vue sur le magnifique glacier d'Aletsch avec Konkordiahütte, notre point de départ, tout au fond!


Nous nous sommes divisés en 2 groupes : 

Le premier groupe est parti plus directement au prochain refuge Hollandiahütte en faisant un détour : ils ont pris une petite montée pour faire une belle descente dans une neige bien fraîche. 







Le deuxième groupe a fait un détour par un col à 3740m. La montée était compliquée par le fait qu’il y avait une grosse dose de neige fraîche et que du coup les traces était fatigantes à faire. Quand nous sommes arrivés au col, nous sommes vite descendus en faisant de belles traces.





Ensuite nous sommes arrivés à Hollandiahütte à 3238m d’altitude.





Paysages grandioses, poudreuse, beau temps : une journée exceptionnelle !


Jour 7 : Enak

Vendredi 19 avril, 5h15. Les alarmes sonnent, ça y est c’est l’heure de se réveiller! Notre objectif de ce matin? Profiter des dernières heures de beau temps pour aller faire un sommet au dessus du refuge : l’Äbni Flue, culminant à 3 961 mètres d’altitude. Pour arriver au sommet on devait faire au alentours de 716 mètres de dénivelé positif et entre 4 et 5 kilomètres aller en longeant l’ouest du glacier Äbeni Flue Firn, ce qui devrait nous prendre environ 3h. Le début commença magnifiquement avec un magnifique levé de soleil sur tout le Grosser Aletschfirn, le Konkordia Platz et au fond on pouvait distinguer le Konkordiahütte.


 



A mesure qu'on avançait, le temps se dégradait fortement et les guides ont dû, devant l’état du groupe que le temps avait assez amoché, nous détourner vers un autre col: l’Äbni Flue-Joch. On a fait rapidement le col et nous sommes retourné aussi vite que possible au refuge pour récupérer nos affaires de nuits et espérer redescendre avant qu’il ne fasse trop moche.



Peine perdue en 15 minutes le mauvais temps est arrivé sur nous. On en a donc profité pour prendre le pique-nique au chaud dans le refuge. Vers 13h, on est repartis pour la grande descente vers la vallée. La descente vu compliquée et assez peu esthétique étant donnée que la neige avait crouté formant par endroit des croutes supérieures à 5 cm !



Ce fut une longue descente car nous sommes partis de Hollandais Hütte à 3 245 et nous sommes arrivés à Faflerstrasse à 1 625 m. De là et profitant des conditions d’enneigements exceptionnelles nous avons continuer notre descente sur les ski sur la route reliant Faflerstasse à Blatten.


Aux alentours de 16h30 un bus est arrivé nous prendre pour nous descendre jusqu’à Steg VS où nous avons juste eu le temps de prendre un train pour Leuk Stadt. Là-bas nous avons fait quelques course pour le lendemain et nous avons encore pris un bus qui nous à mené à Leukerbad où se trouvait notre hôtel. Le soir, on est allé manger dans un restaurant de spécialités locales.



Jour 8 : Chloé

Ce samedi, nous nous sommes réveillés à Loèche-les-Bains (Leukerbad) à 7h (quelle grasse matinée !) et nous sommes partis 8h.

Nous sommes allés à la recherche d'un champ afin d'effectuer des exercices en situation d'avalanche. Les situations étaient très concrètes grâce au magnifique jeu d'acteur de Jérôme. Les applications nous ont permis de nous rendre compte des multiples tâches à faire lorsque on arrive démunis face à un accident. Les guides Florian et Victor nous ont prodigué de précieux conseils afin de nous améliorer pour les fois prochaines.




Ensuite, nous avons pris le bus et le train (petit geste pour la planète ) et nous avons débriefé (malgré l'odeur nauséabonde des pieds de Nathanaël car il n'avait pas pris de chaussures/claquettes de rechange).



On est rentré à la gare de Chambéry à 20h13 (parfait pour le dîner ).




La phrase la plus entendue pendant le débriefing : "c'était génial, j'ai adoré ! "
Et parmi les points à améliorer ? Faire plus souvent des groupes de niveau.


Retour sur les grands thèmes du projet

L'eau dans tous ses états : Madeleine

Se rendre sur glacier nous a permis d’analyser au plus près la ressource en eau ainsi que ces enjeux. 

Nous nous sommes rendus compte de l'importance de la fonte des glaciers sur les dernières décennies. Par exemple, pour atteindre Konkordiahütte, nous avons dû monter sur 150 mètres d’échelles avant d'atteindre le refuge tellement le glacier a fondu !!


La météo n’a malheureusement pas toujours été ensoleillée, nous avons été en contact direct avec l’eau à l'état gazeux avec les nuages, le brouillard ainsi qu’avec l’eau à l’état cristallisée par les nombreux flocons de neige qui sont tombés… 

Suite à cela, il a fallu prendre de nombreuses précautions face aux risques avalancheux.

Pour l’eau à l’état liquide ( → eau que l’on boit), nous nous sommes rendu compte de la rareté de l’eau en altitude: c’est un bien précieux qu’il faut savoir préserver. Pour les repas, il fallait filtrer l’eau avec des bouteilles filtrantes et ajouter du sel ou des micropûres pour minéraliser l’eau (afin d’éviter de payer l’eau trop coûteuse des refuges).

Cela n'a pas toujours été facile car l’eau n’était pas toujours très bonne. Nous avons eu droit à de l’eau goût barbecue au refuge de l’Oberaarjochhütte (je ne recommande pas cette saveur :)) 

En refuge, la douche n’est pas possible, il a fallu se débrouiller sans ! Nous nous sommes douchés à Oberaarjochhütte avec de l’eau de la fonte du toit sur la terrasse (heureusement que le soleil était avec nous !); sinon, c’est toilette rapide avec un petit gant et du savon :). 

Le conseil : apporter une gourde filtrante et un thermos. La premièrepermet de filtrer l'eau de fonte et fait économiser sur la facture (et les emballages) d'eau minérale en bouteille, sans gout chloré comme avec les pastilles purifiantes. Merci à Louis d'avoir apporté la sienne ! Chaque refuge offre le matin à chacun la possibilité de remplir gratuitement son thermos avec du "thé de marche", c'est très appréciable.

Expérience de l’éco-mobilité : Amélie

L’objectif de ce voyage était d’avoir l’empreinte carbone la plus faible possible, c’est pourquoi nous avons décidé de réaliser le trajet en transports en communs. Nous sommes partis de Chambéry samedi matin à 7Hh40 et nous sommes arrivés à Münster à 14h! Il est beaucoup plus facile de voyager en train (ou en bus) en Suisse qu’en France car il y a presque la totalité des villes et villages qui sont desservis et la fréquence des trains est plus importante. Les trains sont très propres et toujours à l’heure, nous avons même eu des places réservées pour notre groupe! Nous sommes descendus dans la vallée le vendredi au lieu du samedi à cause du mauvais temps et nous n’avons pu rejoindre le logement du soir sans souci en prenant le bus puis le train. Il est possible de payer au dernier moment même pour un groupe de 18 personnes (si la carte passe bien sûr…).


Les manip et la sécurité : Eliott

Pour la traversée des glaciers qui peuvent présenter des crevasses, il faut un minimum de sécurité et de matériel.

Sur le baudrier on va retrouver:
- une broche à glace de minimum 16 cm, cela servira à faire un ancrage dans la glace si une personne venait à chuter
- une longe simple, sur le glacier il faut la mettre en position haute (sur la veste et non pas sur le baudrier) pour un éventuel hélitreuillage 
- deux sangles de 120cm, pour réaliser des mouflages ou des relais
- micro traxion, cela va servir à réaliser le mouflage pour extraire une personne tombée dans une crevasse en transférant la force dessus
- tibloc, pour démultiplier la force il faut différent type d’autobloquants ou pour une éventuelle remontée sur corde
- mousquetons à vis libre, pour la construction des relais ou des mouflages
- et bien évidemment une corde dynamique pour s’encorder.

Dans le sac ou sur le sac : 
- crampons 10 ou 12 pointes, pour par exemple un passage inaccessible à ski 
- piolet, pour éventuellement fabriquer un corps mort ou se retenir en cas de chute 
- le trio indispensable DVA / pelle / sonde, pour toutes sorties hivernales
- casque d’alpinisme, pour se protéger des éventuelles chutes à ski ou en crevasse.

Ce matériel est nécessaire à la réalisation de relais ou de mouflage qui permettent d’évoluer sur glacier et pour la sécurité des personnes. 

En cas d’accident, il peut être nécessaire d’appeler les secours en composant le 112 ou le 114 en Suisse (bien évidemment s’il y a du réseau), sinon avec une radio ayant le canal EMERGENCY.


La gestion d’un raid : Benoit

Comment gérer un groupe sur un raid à ski de randonnée ?

Avant le raid :
Tout d'abord, il faut s'assurer que toutes les personnes sont capables de faire le parcours prévu. Sinon, elles doivent s'entraîner pour en avoir la capacité physique ou il faut diminuer la distance et le dénivelé des étapes.

Lors du raid :
Chaque matin, il faut s'assurer de l'état de chaque personne, être sûr que tout le monde se sent capable de faire une telle journée. Pendant la journée, il faut aussi demander si tout le monde va bien et être sûr que personne ne craquera avant la fin de la journée.
Si quelqu'un ne se sent pas bien, il faut changer d'itinéraire, ou l'aider en allégeant son sac voire en le tirant. Mettre cette personne à l'avant peu aussi l'aider psychologiquement à avancer plus vite.


Tout le groupe doit donc s'adapter au plus faible pour la sécurité de tout le monde. Savoir renoncer est nécessaire dans la montagne que ce soit pour des raisons de forme physique, de météo ou des conditions d'enneigement.

Grâce à cela, tout s'est parfaitement bien passé dans le groupe, et c'était pas forcément gagné : un gros effectif avec des âges hyper variés (de 13 ans à 13x4+2 ans !), des niveaux hétérogènes, des personnalités différentes, 8 jours de promiscuité et d'efforts en haute altitude dans des conditions météo compliquées. Une belle leçon de vie !


On ne remerciera jamais assez :

  • les deux super guides pour leur professionalisme et leur bonne humeur : Florian qui a concocté, adapté et porté ce programme, et Victor qui a rejoint l'aventure au pied levé (et s'est révélé un adversaire redoutable à la coinchée !)
  • les encadrants bénévoles, en particulier Rosy qui a vaillamment enduré une mue forcée due aux morsures du soleil
  • les familles des jeunes pour leur implication sans faille tout au long de l'année
  • les soutiens : le CAF de Chambéry, le Comité départemental Savoie, nos mécènes




Crédit photo : M.Abel, A.Bourilhon, S.Brackmann, N.Buès, J.Dupraz, F.Gallice, L.George-Molland, B.Jarrin, N.Houdant, E.Koziolek,  V.Michel, E.Roussey

 

Le Club Alpin Français de Chambéry est une association (type loi 1901) créée en 1874.

Plus de 2000 membres constituent notre club administré par 200 bénévoles.

Nos objectifs :

  • faire découvrir, aimer et protéger la montagne.
  • rendre accessible la montagne à tous.
  • rendre autonome en toute sécurité.
 

> Présentation générale du club

> Pourquoi et comment adhérer ?

> Adhésions 2023 / 2024

> Adhérer en ligne au CAF de Chambéry

> Renouveler son adhésion en ligne

Club affilié à la FFCAM, Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne et à la FFH, Fédération Handisport. La section compétition est également affiliée FFME.

_____________________________________

En 2024 nous célébrons les 150 ans du CAF
 


_____________________________________


S.A.E. "Mur de la Gare SNCF"

Conditions pour la location de cette structure, tarifs, contrat
, ..

Tous les détails en  CLIQUANT-ICI





nos partenaires

VILLE DE CHAMBERYEKOSPORTMONTAZWORDENSPORT2000ESPACE MONTAGNEGROLLE ALPINECYCLABLEMOUNTAIN RIDERSCLIMB UPBIOCOOPAU VIEUX CAMPEURWATTABLOCALLIBERT TREKKINGGRAND CHAMBÉRYDÉPARTEMENT DE LA SAVOIERÉGION AUVERGNE RHÔNE-ALPESMALRAUXCNDSBUREAU DES GUIDES DE LA BÉRARDECDOSHANDISPORT SAVOIESPORT ADAPTÉ 73FFSA-CDSA-73PIRANHA CANYON

RECHERCHE

Agenda

Dim 19/05 | Ski de rando/alpinisme

Col du Grand Fond ou Combes d'Arpire| COMPLET

Dim 19/05 | Escalade

Escalade en extérieur - C'est dimanche, c'est Tarentaise, s'il fait beau| COMPLET

Dim 19/05 | Escalade

Séance bloc Croizat 18h-20h

Lun 20/05 | Escalade

Escalade en extérieur - Le lundi en Maurienne

Lun 20/05 | Ski de rando/alpinisme

Pic de l'Etendard

Mar 21/05 | Escalade

ESCALADE MUR DE LA GARE 9 h à 11h

Mar 21/05 | Escalade

Escalade libre adulte P. COT 12h-14h

Mar 21/05 | Trail & course orient.

Trail – Les midis du Bourget – Fartlek

Mar 21/05 | Canyon

Cycle initiation n°1 - objectif autonomie| COMPLET

Mar 21/05 | Canyon

Cycle Perfectionnement

Mar 21/05 | Trail & course orient.

Trail aux Barillettes - Mardi 21/05 18h30

Mar 21/05 | Escalade

Escalade Gare 19h-21h

Mar 21/05 | Escalade

Boutron 20 22

Mer 22/05 | Escalade

Escalade Gare 6h30 - 8h

Mer 22/05 | Randonnée Pédestre

Du Lac au Chat| COMPLET

Mer 22/05 | Escalade

Sortie falaise (autonomes encadré·es) - Cessens Chateau Barthelier

Mer 22/05 | Vélo de Montagne

Afterwork : La Crête du Mont Peney| COMPLET

Mer 22/05 | Handicaf

Escalade en salle

Mer 22/05 | Trail & course orient.

KV du CHAT

Mer 22/05 | Canyon

Cycle initié n°2 - AfterWork 3

Mer 22/05 | Trail & course orient.

Trail- Buisson rond

Mer 22/05 | Animations

Atelier d’échange et de réflexion sur la définition du projet de Club

Jeu 23/05 | Milieu montagnard

La nature au fil des saisons : plantes et arbres de montagne| COMPLET

Jeu 23/05 | Vélo de Montagne

Afterwork (h)oua!!

Jeu 23/05 | Vélo de Montagne

Apéro V2M

Jeu 23/05 | Canyon

AFTERWORK N°1 AUTO-SECOURS SUR CORDE POUR ENCADRANTS CANYON| COMPLET

Jeu 23/05 | Ski alpin / Snowboard

SOIRÉE INTER-COMMISSIONS (ski alpin snowboard et autres commissions)

Jeu 23/05 | Escalade

MUR DE BOUTRON 20H00 - 22H

Jeu 23/05 | Escalade

escalade P.Cot 20/22h

Jeu 23/05 | Escalade

Gare jeudi 20h-22h

> Voir toutes les sorties