Week-end d’intégration des Zwhénos - À la recherche de l’été perdu
Le 10.10.2024, par EmilieG, 2 commentaires
Coup d’envoi de la saison en Vanoise !
Samedi 5 octobre, ce ne sont pas moins de 26 Zwhénos qui se sont élancés·es à la conquête de l’été perdu.
Le premier jour fut fructueux : pas un nuage ne vint troubler le ciel d’un bleu éclatant.
Les couleurs de ce week-end d’octobre en furent encore plus belles : à l’azur du ciel se mêlait la pureté du manteau neigeux enveloppant les cimes, ainsi que les couleurs réconfortantes de l’automne ; du vert à l’ocre, en passant par le jaune, l’orangé et le brun.
Après les présentations, une marche d’orientation fut lancée en petits groupes.
Ce fut à l’image des maîtres-nageurs au bord du bassin : « ON NE COURT PAS ! »
Honte au groupe vert, qui passionné par ses conversations, en loupa un check-point et fit demi-tour au galop pour s’y retrouver…
Après une répartition des sacs et une pesée, ce fut alors l’heure de commencer la randonnée, qui devait emmener tout ce joli monde au Refuge du Mont Pourri (dont l’évocation repoussante n’a d’égal que sa beauté).
Sous l’ombre de ce sommet iconique, déjà brillant de neige, le soleil se reflétait avec ardeur et la crème solaire ne fut pas de trop.
Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais !
Pourtant, seulement deux âmes furent recensées sous une petite cascade, profitant de la petite cryothérapie offerte par un ruisseau, à l’heure de la pause-déjeuner…Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais !
La route continua de s’élever pour atteindre l’objectif.
It’s a trap !
Quittant les sentiers, partant à l’aventure, Jean et AntoineL s’abritèrent derrière le mur d’une vieille étable à l’abandon et s’armèrent d’une trentaine de boules de neige, attendant leurs compagnons pour les attaquer par surprise.
Retenez bien ces noms, la vengeance est un plat qui se mange froid (au prochain Baracaf)…
Une fois au Refuge du Mont Pourri (2373m), les Zwhénos alternèrent temps libre et jeux communs, animés par Alice, Mickaël, Florian, Emilie et Justine.
Votre dévoué rédacteur en a oublié le nom, mais il était question d’une sorte de loup-garou. En deux groupes. Avec un président et un médecin. Un déclencheur de bombe et une patate chaude (je vous jure).
Olivier cherche encore à comprendre ce qu’il s’est passé, et moi aussi… (c’était très sympa).
Heureusement, la raclette remis les pendules à l’heure !
Heureusement, la raclette remis les pendules à l’heure !
Chacun·e sa popote, chacun ses problèmes ? Non : l’entraide était à son maximum. Aux pauvres âmes égarées qui n’avaient que des récipients en plastique, des casseroles entières de fromage furent fondues à même le poêle du refuge, et distribuées à toutes et tous. Pauvre Matthéo, sa vinaigrette manquait de sésame ;)
Les patates volèrent, les tractions s’enchaînèrent ; les rires s’élevèrent jusqu’aux cieux.
Afin d’abreuver notre chère Terre, du vin fut même déversé à l’extérieur avec, pêle-mêle, du fromage et des patates. La scène de crime fut découverte le lendemain matin. Le bol alimentaire du coupable était clairement identifiable ; mais son identité resta elle inconnue…
Aux audacieux les filantes !
A l’heure du coucher, la joyeuse équipe préféra la froideur de l’extérieur au lit chaud…
La voûte céleste et la Voie lactée s’offrait au groupe. Les plus chanceux·euses virent jusqu’à cinq étoiles filantes ; quand d’autres taupes parmi les Zwhénos espèrent encore aujourd’hui les apercevoir…
« Regardez d’abord les étoiles !
L’air est froid, elles sont pâles.
Elles font pourtant briller les yeux
Et nous réchauffent de leur feu ;
Sentez-vous leur puissance ?
L’univers tout entier y danse. »
Une fois couchés·es, Solène supervisa le sommeil et s’assura du confort de chacun. « MAÏCKEUL TU DORS ? THÉOOO, TU DORS ??
Base Camp, day 2. Summit Day. Réveil 7h.
Emilie la Big Boss, la veille : « départ 8h30 ».Base Camp, day 2. Summit Day. Réveil 7h.
Jean le Diable, à 8h35 : « je parie qu’on part à 9h15. »
CE TYPE EST UN DEVIN.
Après quelques minutes de marche, l’expédition prenait une tournure inquiétante. Le but initial, qui était d’y retrouver l’été, commençait à s’assombrir.
QUE VOIS-JE ? QUE VOIS-JE ?
Les Zwhénos prirent de la hauteur, quittant le Refuge, pour passer plusieurs cols.
Enveloppés par la brume, des flocons se posèrent doucement sur les courageux·euses randonneurs·euses. La neige !!
Un ultime raidard au programme, et le groupe parvint au panorama de l’Aiguille Grive (2733m). SUMMITERS !
Un ultime raidard au programme, et le groupe parvint au panorama de l’Aiguille Grive (2733m). SUMMITERS !
La vue sur la station des Arcs et sur le Parc de la Vanoise était réservée aux rares yeux de lynx, perçants à travers les nuages…
La pluie et le vent se mêlèrent au programme et l’équipée quitta rapidement les hauteurs. Plus bas dans la vallée, le temps était clément.
Alerte enlèvement.
Après déjeuner, alors que l’arrivée au parking approchait, les Zwhénos firent halte. Plus personne ne bouge ! Des clefs ont disparu.
Le guide Olivier et son chien fou-compagnon de trail (votre dévoué rédacteur), mirent le clignotant et entreprirent de remonter au refuge pour les récupérer.
De retour au parking, une holà les attendait de la part du reste du groupe.
Merci pour ce souvenir…
Merci aux groupe encadrant ! Merci à Olivier, Tristan, Mickaël, Emilie et Florian !
Bilan de l’expédition : les Zwhénos voulurent retrouver l’été délétère, mais ne virent que l’immixtion, inéluctable, de l’hiver.
A cette évocation de neige, de ski, de glisse, de fromage fondu, de vin chaud, de cadeaux qu’on espère ; décidément que de contraintes amères…
C’est ainsi qu’ils repartirent de ce week-end avec sourire, joie et panache car cette entrée dans l’Hiver ; ils la célébrèrent !
Rédacteur : Antoine Le Grix
Photographe : Théo Lepage
Rédacteur : Antoine Le Grix
Photographe : Théo Lepage